Sur un air de samba

Les Brésiliens s’y entendent comme personne pour faire la fête dans la rue. Portés par la devise du Carpe Diem, ils cherchent avant tout à saisir l’instant et être heureux au présent. Rien d’étonnant donc, à ce que la fièvre de la samba, à travers les batucadas, se répande chez nous comme une trainée de poudre et à ce que les groupes de capoeira séduisent toujours davantage d’amateurs.

Entrez dans la transe

La capoeira est à l’origine un style de lutte qui puise ses racines en Angola. Des instruments de musique sont venus se combiner aux exercices des sportifs. Aujourd’hui, la capoeira se reconnaît de loin : au centre d’un cercle, deux lutteurs tentent de se donner des coups en utilisant leurs jambes, pieds, talons et têtes. Un ballet hypnotique et rythmé où la grâce le dispute à la prouesse technique. La capoeira crée une sorte de transe, partagée entre les musiciens, les lutteurs et le public. Magique !

Bougez en cadence

La batucada, « battement » en brésilien, est une fanfare constituée de percussions brésiliennes. Les airs de samba, carimbo, reggae réveillent les rues et attirent les foules. En France, ce nouveau genre de fanfare a redynamisé le mouvement de nos traditionnelles harmonies. On croise des batucadas dans la plupart des événements de rue : les spectateurs suivent la procession des musiciens, battent la mesure et dansent autour des percussions

Et lâchez-vous !

C’est bien l’esprit du carnaval, « la grande folie » tel qu’on le surnomme au Brésil. Pendant une semaine (5 jours si vous êtes à Rio), il est interdit de ne pas faire la fête ! Véritable institution au pays du football et de la bossa nova, le carnaval se prépare pendant un an. Lorsqu’arrive cette parenthèse insouciante, des millions de personnes (et de touristes !) se précipitent dans les rues, déguisés pour danser frénétiquement jour et nuit. Un pur moment de bonheur électrique qui permet de faire le plein d’énergie.