Halloween : la fête qu’on adore détester

Trop américaine, trop commerciale, trop effrayante… En France, Halloween est une fête controversée. Alors, pour ou contre les déguisements de zombie, les friandises et les citrouilles sculptées ?

Pourquoi être pour…

- En attendant Noël (qui est encore loin), Halloween nous offre l’occasion de faire la fête durant le mois d’octobre, - On redécore la maison et on a tout à coup l’impression de vivre dans un manoir, - On se met à la sculpture sur citrouille et on laisse s’exprimer ses talents créatifs, - On crée ses déguisements à peu de frais : un drap blanc pour un fantôme, un peu de maquillage faux-sang… Et le tour est joué, - On envoie les enfants récolter des bonbons dans le quartier et on s’octroie une overdose de sucre.

Comment faire quand on est contre…

- On débranche la sonnette de la porte d’entrée pour ne pas être importuné par les petits fantômes quémandeurs, - On accroche des silhouettes de pendus (découpés dans du Canson noir) aux fenêtres pour faire « vraiment » peur aux visiteurs potentiels - On ouvre la porte aux enfants et on leur offre des brocolis crus (en prétextant que ça ne fait pas de carie) - On éteint toutes les lumières et on diffuse des enregistrements de hurlements dès que quelqu’un passe le portail.

Un cauchemar international

Si vous prévoyez de voyager durant le mois d’octobre, voici une liste de destinations de choix pour fêter Halloween à l’étranger : - En Australie, tout le mois d’octobre est consacré à fêter les morts. Le point d’orgue de la fête est le Zombie Walk de Sydney le 26 octobre, - A Dublin, le Samhain Festival réunit plus de 20 000 participants le 31 octobre, - Au Mexique, les 1er et 2 novembre sont consacrés à célébrer les morts : fêtes dans les cimetières, téquila et têtes de mort en sucre au programme ! - A Darmstadt (Allemagne), au château de Frankenstein, fris(sons) et lumières & effets spéciaux garantis.